L'histoire de Coursac

L'histoire de Coursac
L'histoire connue de Coursac commence par la visite de Monseigneur Frotaire de Gourdon, Evêque de Périgueux, à son prévôt au Village de Mourcin.
Celui-ci l'assassine le 08 décembre 991 sans que nous sachions les raisons de leur différend, l'argent en étant certainement le mobile.
Cet évènement violent fut le début d'une relation connue de dépendance de Coursac à Périgueux, elle se poursuivra jusqu'à la Révolution Française, l'Evêque de Périgueux étant le Seigneur de Coursac.
C'est au XIIème siècle que l'église de Coursac a été construite faisant définitivement le point central du Bourg et de la Commune. Deux châteaux existent toujours sur notre territoire:

Le château de la Jarthe construit au XIIIème, peut-être par les Templiers. Il servira de résidence à la famille Dupuy de la Jarthe. Cette famille va donner quelque trente consuls et vingt maires à la Ville de Périgueux.

Le château de Manou est beaucoup plus récent : il fut construit au XVIème siècle à trois kilomètres du Bourg vers le nord.
De nombreuses constructions de caractère ont été édifiées au cours des siècles, et pour n'en citer que quelques-unes nous retiendrons le Feuillade, brûlée pendant la guerre de 39-45 par les allemands, reconstruite depuis, Maraval, les Embois et aussi le bâtiment où est installée la Bibliothèque.
Coursac a une longue histoire commune avec l'agglomération de Périgueux, plus de mille ans en témoignent. il était naturel que nous intégrions à nouveau ce territoire.

Le blason de Coursac
En 1990, le conseil municipal, à l'initiative de son maire Monsieur Bernard Peyrounyet de Monsieur Lucien Sebestyen conseiller municipal, décide de doter la commune d'un blason.
 
L'Evêque Frotaire de Gourdon ayant eu le malheur de se faire assassiner à Coursac, au village de Mourcin le 08 décembre de l'An 991 par son prévôt, l'idée fut de s'inspirer de ses armoiries. Cet assassinat est l'objet du premier écrit connu sur notre commune.
Le Conseil Historique et Héraldique de France a délivré et scellé le Brevet constituant le Règlement d'Armoiries de la commune de Coursac le 4 avril 1990
 
Sa description en termes héraldiques est la suivante :
"ECU FRANÇAIS" D'azur à Trois étoiles d'or, l'une en chef et les deux autres en pointe, à deux épis de blé, aussi d'or, mis en pal, l'un à senestre, l'autre à destre.
Symbolique : Les étoiles, (blason origine 2 et 1 inversées) représentent :
La Pensée, l'Elévation, La Spiritualité, l'Infini et la Puissance du Créateur;
Les Epis de blé symbolisent la Terre, le Prospérité, le travail des Hommes,
leurs Peines et leurs Joies"

Selon la nomenclature le Métal employé est "Or" ou couleur "Jaune" et l'Email "Bleu" ou couleur " Bleu de France"

Pourquoi la salle du Vieux Tilleul ?
Il n'y a pas si longtemps, la salle des fêtes du bourg était le Presbytère.
Et puis un jour, Monsieur le Curé partit vivre à Razac et le Presbytère, propriété de la Commune, devint alors une salle des fêtes.
Mais dans le jardin du Presbytère trônait un magnifique tilleul, sans doute planté par un prêtre amoureux de la nature et des oiseaux.
Pendant sa longue vie, il a connu le calme d'un jardin de curé, puis les conversations des villageoises, les jeux de garnements, les confidences des amoureux, la fête patronale aussi, dont il était le "centre". Quel plaisir de participer aux repas embaumés par le parfum envoûtant de ses fleurs et le calme de nos anciens cherchant le frais lors des chaudes soirées d'été.

La population s'accroissant, l'ancien Presbytère est devenu trop petit pour accueillir tous ceux qui souhaitaient participer aux activités : atelier théâtre ou encore loto des écoles. La municipalité a envisagé son agrandissement. Mais, il y avait le vieux tilleul, toujours fier.
Les architectes ont essayé de trouver la solution qui permettrait de garder notre arbre, mais rien à faire. Nous avions même pensé construire autour, mais aucune solution n'était satisfaisante et il a fallu se résoudre à l'abattre. La seule chose qui me consola, c'est que bien qu'il ait encore fière allure extérieurement, le temps avait usé l'intérieur de son tronc et ses jours étaient comptés.

A sa place, il y a maintenant une salle, certes très agréable, mais que les adultes, qui doivent avoir perdu le sens de la beauté des mots, appelèrent "polyvalente" en langage administratif.

Aussi, lorsque plusieurs natifs du village proposèrent d'appeler l'ancien Presbytère, la salle du "Vieux Tilleul", j'ai eu l'impression que notre arbre bruissait de plaisir et que les couples des anciens qui avaient l'habitude de s'asseoir sous ses branches, le soir après souper, reviendraient et nous souriraient à nouveau.
Alors que vive la salle du "Vieux Tilleul".

Les zones archéologiques

Le Bourg 

  • ancien cimetière (XV - XVI - XVII ème siècles)
  • cluseau - souterrain médiéval
  • fosse gallo-romaine
  • église Saint-Martin
Château de la Jarthe, sa chapelle romane et son pigeonnier inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques
Le Bos du Fourg - Les Privats Nord ensemble de tumulus de l'Age de Fer
Les Farges - Les Brandissous ensemble tumulus de l'Age de Fer
Maison Jeannette tumulus de l'Age de Fer
Ruisseau le Cerf borne décor incisée de limite de juridiction épiscopale
Meynichoux industrie céramique - tuilerie - Moyen âge
Monsac industrie céramique
Laugerie - font de Meaux outillage lithique - néolithique
Coupe Gorge occupation paléolithique moyen
Le Petit Cerf occupation paléolithique supérieur et gallo-romain
Manou occupation gallo-romaine
Château de Manou XVI - XVIIème siècle
Château de la Feuillade repaire noble XVIème siècle
Mourcin occupation gallo-romaine
Goujatoux Maison forte médiévale (Habitation avec tour)
Guillaumias ancien repaire noble
Bruyols tumulus
Chabanne souterrain refuge près du village
Enveaux une motte ou un tumulus
Le Cerf de Meni occupation gallo-romaine

Le Mémorial d 'Afrique du Nord

C'est en 1998, à l'initiative de Monsieur Max OLIVE, qu'un groupe d'anciens combattants ayant servi en Afrique du Nord a constitué une association Loi 1901, afin de construire un monument départemental du souvenir à la mémoire des périgourdins morts au Maroc, en Tunisie et en Algérie.
Erigé sur la commune de COURSAC, ce lieu de symbole, a été inauguré le 27 octobre 2001, en présence du Secrétaire d'Etat à la Défense, Monsieur Jacques FLOCH et de toutes les autorités civiles et militaires du département.
Une convention avec la commune de Coursac et l'association fixe la pérennité de ce monument.